Jeudi 16 octobre 4 16 /10 /Oct 14:09
Après un long silence, je reprends la plume...

Que dire...

Que la vie est pavée d'obstacles, quelle est aussi pavée de bonnes intentions...

Que seule, l'envie n'est rien, qu'à deux elle n'est pas tout...

Que le temps parait bien long lorsqu'il n'y a aucun résultat, qu'il est bien court lorsque ce que l'on désire se réalise...

Que vouloir n'est pas pouvoir, que pouvoir n'est pas devoir...

Qu'il y a les choix que l'on fait et ceux qui s'imposent à vous...

Que malgré les obstacles il y a des solutions...

Que l'avenir sera meilleur, que la santé sera bonne, que l'espoir demeure,que le moral résiste...

Bref, faire une pause est parfois une nécessité, le temps de panser ses blessures, de cicatriser, de renaitre...
ce n'est pas un adieu mais un au revoir, l'espace d'un souffle, d'une respiration,d'un clin d'oeil...

A bientôt



Par d'O - Publié dans : Présentation
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Jeudi 26 mars 4 26 /03 /Mars 04:25
Je le savais,
Depuis le début,
C'était trop beau, trop subit, trop....tout!

Je le savais,
Que je n'aurais pas du
T'écouter, te croire, te suivre
Et accepter d'être ta chose, ta captive, ta soumise.

Je le savais,
Depuis le début
Mais mon coeur, lui, l'ignorait
Mais mon corps, lui, te voulait.

Mon corps m'a trahie,
Mon coeur m'abandonne,
Ne me reste que mon esprit
Qui s'égare encore sur la carte de ton tendre....

d'O
Par d'O
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Jeudi 26 mars 4 26 /03 /Mars 05:22

J’étais la biche aux abois,

J’étais la tigresse avec ses petits,

J’étais la louve Alpha…

 

Je suis devenue hyène !

 

Je ricane,

Je me bats pour le moindre morceau de chair restant sur la carcasse.

 

Mais la carcasse est morte,

Et malgré mes morsures,

Elle n’a plus rien à donner.

 

Le sang ne circule plus dans ses veines,

Lui qui était le roi de la savane,

Le lion royal et rugissant,

Il a abandonné, chef de clan déchu,

La vie l’a quitté, solitaire qu’il était devenu.

 

Je l’ai retrouvé,

Mais la mort déjà était passée…

 

De l’ancien roi, il n’avait plus que l’apparence.

Biche apeurée, je m’étais blottie contre son flanc.

Tigresse en furie, je l’avais éloigné de mes petits.

Louve Alpha, j’en avais fait mon roi.

 

Je suis hyène mordant, hyène griffant, hyène ricanant.

Je pue la charogne dont je me nourris.

 

De ce petit tas d’os, de ces lambeaux de peau,

J’ai essayé de faire renaitre le roi qu’il était.

 

FOLLE, LA HYENE EST FOLLE !

Ne le savez-vous pas ?

 

Pour le roi de la savane, elle avait tout abandonné,

Allant jusqu’à chasser ses petits.

Elle ne chassait plus,

Se contentant du sang de ses propres blessures,

En attendant le retour du roi,

Seule dans son antre.

 

Et elle attend, patiente, longtemps.

Sa patience est grande… Très longtemps.

 

Pendant ce temps, le roi prend du bon temps.

 

Il passe la voir de temps en temps,

Lui apportant un os, que dis-je, une phalange, à ronger.

Curieusement, elle n’a pas faim,

Ses blessures, sans cesse ouvertes, lui suffisent à se nourrir.

Le sang, son propre sang, coule en abondance.

 

Un jour, c’est le début du printemps, pourquoi, comment,

Le roi est là, pour un moment.

Il lui apporte un beau quartier de viande, juteux, appétissant.

 

Elle le déguste, toute à sa joie,

Ne voyant pas les vers qui le rongent,

Ne sentant pas l’odeur pourrissante qui s’en dégage.

 

Ses plaies, un moment cicatrisées, s’ouvrent à nouveau,

Plus profondes, plus douloureuses.

 

Le roi est là, indifférent,

La regardant lécher son sang…

 

…Elle  n’a pas vu qu’il n’était plus qu’un cadavre.

Elle n’a pas vu que seuls les vers qui l’habitaient faisaient bouger sa carcasse.

 

Elle le croyait vivant, son roi !

Ce n’est que devenue hyène

Qu’elle a compris qu’il n’était plus que charogne puante.

 

Mais hyène  elle était, alors elle s’en est nourrie,

Pensant retrouver son roi…

 

Le roi est mort, la hyène s’enfuit,

Trainant avec elle l’odeur du cadavre,

Saignant toujours de ses plaies infestées de vers…

 

Par d'O
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Jeudi 26 mars 4 26 /03 /Mars 05:29
Fille de la terre,
Déesse de la lune,
Mère du feu sacré.

Druidesse, elle avait la science de la nature,
Soignant, aidant, accompagnant.

Elle portait à son cou le symbole de ses pouvoirs.

Le roi cerf est passé par  là, l'a emmenée, ensorcelée.
Les feux de Beltane sans cesse ont brûlé, lune après lune,
Tant était grande leur passion.

Ensorcelée, elle n'entendait plus la nature.
Les éléments ne lui obéissaient plus.
Ses mains, flétries, ne portaient plus la guérison.
Son esprit, égaré, ne percevait plus que les ondes du roi cerf...

Elle en était rongée, dans son coeur, dans sa chair,
Dans sa vie toute entière.

Elle avait oublié les enseignements sacrés.
Elle était perdue, égarée,
Dans la brume éternelle d'Avallon.

Le symbole de ses pouvoirs ne luisait plus à son cou,
Elle l'avait déposé à ses pieds.

Le feu s'était éteint, elle l'avait rallumé,
Avec du mauvais bois, humide, malodorant.
Ce feu ne la réchauffait pas,
Ce feu ne l'éclairait pas.

Où était la déesse?
Ce n'était plus qu'une vieille folle échevelée, harcelée, tiraillée, déchirée.

La Terre, sa mère, un jour l'a réveillée, lui rappelant ses devoirs.
Le roi cerf devait être sacrifié,
Seul son sang pouvait abreuver la terre sacrée.
De son sang renaitrait la nature.
De ses entrailles fumantes jaillirait de nouveau le feu sacré.

Elle a lutté, de toutes ses forces,
Refusant de sacrifier Sa Majesté.

Elle a choisi de donner son propre sang
Pour abreuver la terre assoiffée.
Peine perdue, l'hiver s'est installé.
Les cendres, de tièdes, sont devenues froides.
Plus la moindre braise pour se réchauffer.

L'hiver était là, son coeur était glacé.

Le roi cerf vivait toujours, la druidesse était épuisée.
Alors, dans un sursaut de volonté,
Après avoir en vain soufflé sur le feu éteint,
Elle a saisi le couteau sacrificiel,
Et s'ouvrant le sein,
A arraché son propre coeur pour en nourrir la terre éternelle.

Le roi cerf s'en est allé,
Redevenu simple mortel sous la dépouille de l'animal,
Oublieux, c'est la magie des lieux;
De la Chambre d'Amour,
De Beltane et de ses feux,
Et du croissant luisant au cou d'une belle dame.
Par d'O
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Jeudi 26 mars 4 26 /03 /Mars 05:48
Je prends ma retraite, je vais sous d'autres cieux.
La vie est ainsi faite, il faut savoir passer le relais.

De la pratique, je n'ai plus que les souvenirs,
Et nulle envie de recommencer.

Si mon silence fut long,
Il n'est rien comparé à celui vers lequel je me dirige.

Ce silence passé, nécessaire, car toutes mes énergies étaient consacrées à une urgence qui,
Finalement, après m'avoir épuisée,
N'avait rien, absolument rien d'urgent.

Rires, une erreur dont je tirerai la leçon.
Toute leçon est bonne à prendre....

Le Maître de mes pensées a cessé d'exister,
Redevenu homme banal, pleutre et timoré.

Ce fut une belle aventure qui me laisse des souvenirs délicieux
Et de cruelles blessures.

Je pense très fort à vous mes chers/es amis/es.

Prenez ce que vous donne la vie, jouissez et riez...

Mais restez prudents.

Je vous aime.

d'O
Par d'O
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Profil

  • d'O
  • Femme
  • 21/04/1956
  • BDSM soumise curieuse hétéro mon homme
  • douce et rebelle, sensuelle et pudique, amoureuse, curieuse de l'âme humaine, sensible et empathique,joueuse et rieuse, sans préjugés.

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